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 (jayden&lüna) + « Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever. »

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Lüna-Dylan S. Princeton
Lüna-Dylan S. Princeton
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MessageSujet: (jayden&lüna) + « Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever. »   (jayden&lüna) + « Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever. » EmptyLun 30 Sep - 11:14

Lüna-Dylan & Jayden.
« Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever. »

je ne sais pas pourquoi. je ne sais pas pourquoi je me suis endormi sur le canapé du salon alors que j'essayais juste de me reposer un peu avant d'aller travailler. je trouvais jamais le sommeil quand je rentrais du boulot, j'avais beau me glisser dans mon lit bien au chaud dans le noir. j'avais beau compter les moutons comme on dit. rien. ce foutu sommeil ne venait jamais. non en faites, c'était moi qui ne voulait pas le trouver. je n'avais pas envie de fermer les yeux car  à chaque fois que je le faisais, je voyais Lucka avec ma sœur entrain de s'envoyer en l'air dans la maison. je la voyais sous les caresses de mon petite-amie, je la voyais sourire et même lorsque je débarquais, elle souriait encore et elle me narguait. je le voyais sur son visage, je le voyais sur ses lèvres, je le voyais partout sur elle. elle voulait me faire du mal.  elle avait toujours essayer de le faire et jamais je n'avais compris pourquoi elle agissait comme ça. pourquoi elle ne se comportait pas comme une sœur, pourquoi elle n'était pas comme elle était avec ma sœur jumelle. Jeeza et moi, on était presque similaire. il est vrai que Jeeza a toujours été bien plus patiente que moi.  peut-être elle comprenait Leevy mieux que moi et peut-être que dans cette trahison, elle me lançait un signe. elle voulait me montrer quelque chose que je ne comprenais pas. et comment je pourrais comprendre quelque chose, qu'elle n'a jamais voulu me faire comprendre. je ne suis pas devin, je ne suis pas capable de lire dans sa tête. je sentis une main sur mon épaule ce qui me fit sursauté d'un seul coup. c'était la main de notre femme de ménage. je me redressais rapidement frôlant le visage de la femme qui s'était tant de fois occupé de moi. « Dylan, tu devrais te dépêcher. ton service commence dans quinze minutes. »  me dit-elle en me servant un grand verre de jus de fruit fait maison. je passais la main dans mes cheveux et me frottait doucement les yeux avant de prendre le verre. j'adorais ça. c'est le mélange que j'aime le plus. c'est surtout tout l'amour qu'elle met en le faisant. elle m'embrasse sur le front. elle est comme une deuxième mère pour moi. elle a été présente dans ma vie dans tous les moments difficiles. elle était là quand maman est morte. elle était là quand j'ai dû arrêter la danse. elle était là quand Jeeza me manquait et que je ne trouvais pas la force de me réveiller le matin pour aller à l'école. elle savait me consoler. et puis j'avais besoin d'elle. j'étais contente de pouvoir l'avoir à la maison quand papa n'était pas là. je savais qu'être froide avec lui n'arrangeait rien. il partait pour éviter que ça soit froid, que nos discussions soient inexistantes. je trouvais pas encore le courage de lui pardonner son mensonge. de lui pardonner de nous avoir éloigner de maman, que je ne sois pas à ces côtés dans la douleur ou dans ses dernières heures. « Merde. Merci Lourdes. » je l'embrassais à mon tour sur la joue. je n'avais pas de temps à perdre. je n'avais pas envie d'être en retard. je n'avais pas envie de me faire sermonner par cet idiot de patron. je montais deux à deux les marches de l'escalier pour aller rapidement par la case salle de  bain. « Dylan, je t'ai laissé à manger dans le frigo pour quand tu rentreras. c'est ton plat préféré.» entendis-je alors je m'attachais les cheveux pour en faire un chignon. une coiffure parfaite pour servir au bar. une touche de maquillage. légère juste pour mettre un peu de douceur sur mon visage et pour effacer les traces d'insomnie qui dessine le contour de mes yeux. j'ai l'air un peu plus fraîche, j'ai l'air un peu mieux.   « qu'est-ce que je ferais sans toi Lourdes ? demain, je veux que tu m'apprennes à faire ces délicieux muffins. » ça faisait des semaines que j'avais envie de le faire. j'étais pas des plus doués en cuisine. je n'étais même pas forte du tout. la plupart du temps, je loupais ce que je faisais. mais chaque fois que je faisais les choses avec Lourdes, j'y arrivais. elle avait ce don pour m'apprendre à cuisiner. et puis j'aimais passer du temps avec elle. j'aimais m'imaginer que j'étais avec ma maman, que je partageais l'un de ses moments que j'avais avec elle avant le drame. j'étais  très proche de maman. on passait tellement de temps toutes les deux. des heures entières à faire les magasins. des heures entières à manger des cookies en regardant des émissions débiles à la télévision.     « arrête de papoter et file, rayon de soleil.»  elle me tendit ma veste, mon sac et les clés de la voiture. puis elle me poussa vers la porte. elle prenait tellement soin de moi. et elle avait raison, il me restait cinq minutes pour arriver au bar, enfiler mon tablier et être prête à servir. je sais que j'allais avoir quelques minutes de retard. pas plus de dix minutes mais un minimum pour me faire taper sur les doigts.

heureusement le bar n'était pas très loin. il me fallut à peine trois-quatre minutes pour arriver au Black Cat. j'étais essoufflé quand j'ouvrais la porte de mon casier. je posais mon sac au fond de celui-ci puis je prenais mon tablier que je serrais autours de ma taille. j'avais enfin la tenue adaptée du bar. le tee-shirt blanc avec l'enseigne dessus, un pantalon noir et le tablier blanc. tous habillé de la même façon afin d'être uni, voilà ce que disait le patron a tout nouvel employé. cinq ans que je servais dans ce bar. cinq ans que je venais tous les soirs dans cette ambiance que j'aimais tant. j'aime ce bar. j'aime cette décoration, j'aime pouvoir parler avec les habitués, j'aime servir. c'est la seule chose que j'aime faire. avant, il y avait la danse. une chose que j'aimais plus que tout. j'aimais sentir mon corps en mouvement sur un parquet suivant les rythmes de la musique. j'aimais ça plus que tout et j'avais mes chances. j'avais des chances de rentrer dans cette grande école. de devenir danseuse, de vivre de cette passion que j'aimais tant. puis il a fallut que ça arrive. il a fallut que cet accident déboule de nul part. il a fallut que je tombe et que la blessure m'interdise de faire de la danse professionnellement. j'ai arrêté la danse tout court. je ne pouvais pas faire quelque chose à moitié. je ne pouvais pas avoir qu'une moitié. ni vu, ni connu, je prenais ma place derrière le bar. je jetais un rapide coup d'œil à l'horloge. cinq minutes de retard, ce n'était pas la mer à boire. la salle n'était pas pleine. à cette heure-ci, il n'y avait que les habitués. les choses deviendront plus intense dans une ou deux heures surtout qu'on était vendredi. la plupart du gens sont en week-end et en profite pour sortir faire la fête. je nettoyais les verres. le tuyau se mit à partir dans tous les sens. je fis tomber un verre au sol qui explosa dans un bruit. « putain ! » ne pus-je m'empêcher de lâcher. c'était un sacré bordel. j'arrêtais l'eau qui termina de faire tressauter le jet du tuyau. puis je me penchais afin de ramasser tous les morceaux de verre au sol. un des morceaux m'écorcha le doigt mais je n'y fis pas attention. je continuais de nettoyer. je me redressais pour jeter les morceaux de verre. Jayden était juste à côté de moi en train de sourire. je me tournais vers lui. « arrête de sourire comme un idiot. je vais devoir travailler en soutien-gorge maintenant que je suis trempé.  » j'étais complément mouillé. mon tee-shirt pissait l'eau. je n'allais pas le laisser sans sortir en se moquant de moi. non jamais de la vie. j'étais perspicace. je combattais jusqu'au bout et jamais je ne lâchais prise avant de gagner.  on gagne pas toujours, je le sais. je lui fis un clin d'œil puis j'épongeais le comptoir.   


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