Sergey est né en Amérique, à New York, de deux riches parents américains, bien que la mère ait quelques origines croates. Durant les premiers mois de sa vie, on peut dire que le bébé a été bien traité et à vécu dans la paix, bien que l'on décela qu'il était analgésique, ce qui rendait ses parents fous d'inquiétudes. En effet, le couple craignait que l'enfant ne se blesse gravement sans s'en rendre compte, puisque l'analgésie est l'insensibilité à la douleur physique.

Seulement, le temps passe et les choses changent. Cinq courtes années plus tard, ses parents se déchirent alors que des révélations surgissent. Il y a de cela quatre ans, Monsieur Williams a eut un enfant illégitime avec une Française; celle ci n'était autre que sa petite secrétaire, alors âgée de dix-neuf ans. Bien que la mère et l'enfant soit rentrée en France deux ans auparavant, cette découverte de madame Williams agit comme une bombe au sein du couple et les deux amoureux ne tardent pas à se séparer, se déchirant la garde de l'enfant. Finalement, Madame emporta la bataille juridique. Et Monsieur Williams se volatilisa, abandonnant son fils.

Sergey grandit donc sans son père. Comme ça, du jour au lendemain. Le temps passant, l'enfant comprit certaines choses. Mais ne pardonnait pas. Plus le temps passait et plus l'enfant en voulait à son père, d'être partit comme ça, comme un voleur. Heureusement que le petit brun ignorait où se trouvait son père. Qu'elle tête aurait il fait, en découvrant que son géniteur était en France, auprès de cet autre enfant, celui de la discorde ?

Grandissant, le jeune homme commençât à s’intéresser aux femmes. Peut-être un peu trop, car à dix-sept ans l'une de ses conquêtes tomba enceinte de lui. Malheureusement, mais cela le soulageait, la mère perdit l'enfant au bout de quelques semaines. Sergey ne voulant ni de cet enfant, ni de cette fille pour compagne, on peut dire que ce drame était bénéfique pour lui.

Pourtant, une bonne nouvelle n'arrive jamais seule. Et une mauvaise accompagnait celle ci. Quelques jours après la perte du bébé, madame Williams quitta ce monde. A vraie dire, depuis le divorce, la brune n'était plus très vivace, noyant sa peine dans l'alcool et laissant son fils se débrouiller seul.

La psychologie. Voilà pour quoi le jeune homme voulait travailler. C'est donc dans cette branche que l'américain entama des études, désireux d'aider les autres à régler leurs problèmes. Mais la chose n'est pas toujours des plus aisés. Des cas, Sergey en a vu défiler dans sa vie. Surtout depuis qu'il a son propre cabinet. Mais à présent, établit à Bedford depuis quelques mois, il semblerait que le jeune homme soit tombé sur son cas le plus sérieux. Son plus grand challenge. Et les vieux démons refont surface.