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 (slade&oakley) + « Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.»

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K. Slade-May Maegyr
K. Slade-May Maegyr
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MessageSujet: (slade&oakley) + « Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.»   (slade&oakley)  + «  Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.» EmptyLun 16 Sep - 21:19

Slade-May & Oakley.
« Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. »

je regardais par la fenêtre de ma chambre. je n'avais pas fermé l'oeil depuis deux jours déjà. deux nuits que je passais à observer à l'extérieur de chez moi, que j'étudiais les gens qui passaient, les gens suspects qui auraient pû être l'un des petits enfoirés de mon père. je n'avais pas envie de retourner en Espagne, je n'avais pas envie de me marier à cet homme qui avait posé la main sur moi pour que je reste, je n'avais plus envie de tuer, de nettoyer le sang sur mes vêtements. je ne voulais plus de ça, je ne voulais d'une vie comme ça. Bedford est un renouveau pour moi et je me rends compte que je veux plus que ça, que je mérite plus et que ça ne peut être que chance d'avoir rajeunit de quinze ans. ça parait fou quand on pense à ça, quand on pense que les rides sont partit, que je me vois quinze ans plus jeune dans un miroir. je pourrais me sentir plus en sécurité, me dire que personne ne s'attendrait à me voir de nouveau dans ce corps. seulement, je ne suis pas bête et je sais qui mon père envois l'un de ses larbins, il se passera surement la même chose que moi. pourquoi je me tracasse tellement, pourquoi je peux pas aller de l'avant et ne pas avoir cette peur qui me tiraille de l'intérieur. Bedford est perdu au milieu de nulle part. même moi, je ne connaissais pas cette ville alors un espagnol. non. il faut que je crois à ma sécurité, que tant que je saurais ici, personne ne me trouvera. je passe la main dans mes cheveux en m'apercevant que le soleil se lève maintenant. je n'ai pas dormi. je ne suis même pas fatigué. je sais que je suis capable de tenir un bon moment de la sorte cependant il faudra bien qu'un jour, je me décide à fermer les yeux. non, je peux pas. je ne veux pas revoir ses images, je ne veux pas faire ses cauchemars en revoyant mon frère et mon petit-ami mourir sous mes yeux. c'était trop affreux. j'ouvre la fenêtre et je laisse l'air frais venir se heurter sur mes joues. ça fait un bien fou même si c'est froid et que ça me donne des frissons. j'attrape mon bas de jogging et un débardeur que j'enfile, et je quitte la maison. j'ai besoin de sortir, j'ai besoin de tout évacuer. je sais pertinemment qu'il y a quelques minutes, j'épiais la rue. seulement, j'ai besoin de courir. courir, ça me permet de me sentir plus forte, de garder la ligne et d'évacuer tout ce que je ressens. j'ai tellement de choses enfouie en moi. tellement de choses et personne à qui le dire. je dois garder tout ça. je dois vivre avec tout ça. une demi heure plus tard, il fait désormais complètement jour et je pousse la porte de la maison. je transpire mais je me sens mieux. je me sens l'envie de passer la journée dehors, de parcourir les rues pour trouver un travail. m'investir à Bedford et être totalement ancré pour pouvoir me dire que je ne suis plus du tout Kelly. que cette fille n'existe plus. que je suis Slade-May et rien qu'elle. que je n'ai pas de passé affreux, que je n'ai pas un père dans la mafia. je file directement sous la douche pour laisser l'eau chaude dégouliner sur mon corps. il n'y a pas une matinée aussi parfaite que ça. un petit footing et une bonne douche, puis un bon café pour que ça soit fantastique. j'entends la sonnette de la maison retentir, je sors de la douche et enfile un pantalon noir et un haut violet. je descends les marches deux à deux, regarde par le petit trou et ouvre la porte. c'est ma voisine, une petite mamie qui aime débarquer n'importe quand et surtout à n'importe quelle heure. « bonjour Madame Collins.» dis-je en me forçant à faire un beau sourire. je détestais ce genre de voisins qui aiment venir chez vous juste pour avoir des rumeurs à raconter aux autres du quartier. je sais pertinemment que c'est le cas de Madame Collins puisque je la vois tous les jours rejoindre les autres petites vieilles à la même heure. « je ne vous ai pas vu sortir de la journée hier, Slade. je voulais savoir si vous alliez bien et puis je vous amenais un petit peu de soupe maison. » elle me tendait un plat que j'attrapais. pas pure politesse bien sûr. « j'ai juste eu un petit rhume mais tout va bien aujourd'hui.» mentis-je en lui faisant un autre sourire et en lui disant un petit 'en revoir'. je fermais la porte et marchais rapidement à la cuisine pour mettre sa soupe directement à la poubelle. rien que l'odeur, ça ne me donnait vraiment pas envie de gouter. quand j'avais emménagé, ça avait été la même chose avec le plat. un truc gluant et moche qui avait fait un séjour dans la poubelle aussi. j'espérais qu'elle n'allait pas repointer le bout de son nez demain. car je suis patiente mais elle a des limites. et j'aimerais pas la blesser avec des remarques. je remonte à l'étage pour me préparer correctement. j'ai envie de prendre un café et une bonne assiette de pancakes avec de la chantilly et une tonne de sirop d'érable dans le petite café où je suis allé plusieurs fois déjà. c'est tellement mignon comme endroit et puis on mange divinement. j'ai beau aimé faire la cuisine surtout faire de la pâtisserie, je ne le fais généralement pas pour moi. je préfère largement que ça soit les autres qui la dévorent. je sèche mes cheveux, ajuste ma frange. une touche de maquillage léger. pot de peinture non merci. ça va bien pour sortir un grand jeu lors d'un rencart mais là je vais seulement boire un café en solitaire. il ne me faut que dix minutes pour arriver devant l'enseigne du café. je pousse la porte et m'installe à la table la plus éloignée et la plus isolée. la table qui me convient parfaitement mais aussi celle qui me permet de voir tout ce qui se passe. je sais, je me met à vouloir garder le contrôle, c'est plus fort que moi. je retire ma veste et une petite serveuse prend ma commande. l'endroit est pratiquement vide. en même temps au vue de l'heure, les gens sont encore au fond de leur lit bien au chaud. ils ne sont pas comme moi à ne pas dormir de la nuit. j'attrape un journal qu'un autre client à laisser sur la table. j'ouvre le papier pour lire les informations concernant le monde. je m'attends pas à tomber sur un truc concernant mon père. mais il me suffit de lire : " un corps retrouvé dans une usine de Madrid." pour savoir que c'est l'œuvre de mon cher père. je referme immédiatement le journal et le pousse le plus loin de moi. je ne peux pas. je ne veux pas. j'avais vraiment besoin de ce café. la porte s'ouvre un nouveau client. je reconnais immédiatement Oakley. je reconnais son visage, la façon dont il a de marcher, ce petit sourire sur son visage. je n'ai pas le droit de penser à ça. je n'ai pas le droit de penser à lui. mais c'est plus fort que moi, il prend possession de mon esprit. il m'attire comme un aimant. il m'attire comme Alejandro l'avait fait. il vaut mieux que je me tienne loin de lui, il vaut mieux qu'il ne me voit pas. je fais en sorte de me retrouver dos à lui. il y a très peu de chance qu'il reconnaisse ma chevelure. la serveuse revient avec ma commande et la pose en face de moi. « merci. » murmurais-je tout bas afin qu'elle soit la seule à pouvoir m'entendre. bien qu'au fond de moi, j'espérais qu'Oakley se pointe en face de moi. je trempais mes lèvres dans le liquide chaud.   

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J. Oakley Marin
J. Oakley Marin
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MessageSujet: Re: (slade&oakley) + « Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.»   (slade&oakley)  + «  Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.» EmptyMar 17 Sep - 13:41



Ne t’enfonce pas trop dans le passé, ne rêve pas trop du futur, concentre-toi sur le moment présent

« Oui promis je serais à l'heure, mais s'il te plait, arrête de m'appeler à cette heure pour ça, envoie un texto la prochaine fois s'il te plait !! » Ma sœur s'excusa mais je ne l'écoutais déjà plus. Je raccrochais en lui promettant une dernière fois d'être à l'heure ce soir même s'il y avait de grande chance pour que je sois en retard ... la ponctualité & moi ? Nous ne sommes pas vraiment proche. Ce soir, elle me présentait son nouveau petit ami & elle avait pris soin de réserver le restaurant une semaine auparavant déjà pour que tout soit parfait. Il faut dire que je n'avais jamais été très tendre avec les derniers prétendant mais d'après elle, celui-ci était le bon et ma jolie brune de sœur m'avait fait promettre de ne pas le mettre mal à l'aise avec mes questions & j'avais même l'intention de faire un tas d'effort pour être sympa avec lui. Bon, mon impulsivité aura peut-être raison de moi, mais j'allais essayer de faire un maximum d'effort. Depuis le décès de mes parents, je surveillais tous les aller & retour de Marley, toutes ses connaissances, ses études, je surveillais tout, je voulais le meilleur pour elle et même aujourd'hui, j'avais pris la sale habitude de la surprotégeait. J'avais souvent essayé de faire des efforts & de la laisser vivre mais je n'avais jamais réellement réussi. De nos jours nos relations était excellente, mais il y avait encore quelques années, nous nous faisions la guerre pour ses sorties & l'invitation de ses petits amis à la maison. Il fallait dire que son adolescence n'avait pas été des plus simples & que j'avais fait de mon mieux pour la rendre heureuse ... et la protéger, encore & toujours. Encore au fond de mon lit, j'entrepris d'enfin de me lever sachant pertinemment que je ne pourrait pas me rendormir. Il était 6h08 et je détestais ma sœur de m'avoir réveillé à cette heure là, j'en avais pourtant l'habitude mais je n'arrivais jamais à m'y faire. Depuis toujours, elle était aussi lève tôt que j'étais lève tard, tant pis pour moi, ma nuit avait été écourté. J'ouvrais les volets pour voir un soleil peu chaleureux à l’extérieur, frileux comme je l'étais, j'allais encore me couvrir excessivement & arriver au bureau avec trois pull. Je soupirais à l'idée de cet été trop cour & filais sous la douche. J'en avais bien besoin pour débuter la journée et je savais également qu'un bon café était nécessaire à mon début de journée.

La journée allait être rude et fatigante, mais en ce moment j'en avais plutôt l'habitude. Etre agent du FBI n'était pas de tout repos mais le repos c'est justement tout ce dont j'avais horreur. l’adrénaline, le suspense, l'angoisse, j'adorais ressentir toutes ses sensations & la mission sur laquelle je bossais en ce moment me prenais tout mon temps, même mes nuits pratiquement. Hier, j'avais passé la matinée en planque & l'après-midi j'avais eu droit à plusieurs interrogatoires. Bon bien sur, l'adrénaline et les enjeux n'était pas vraiment les mêmes qu'il y a quelque années, mais après tout, même si les missions périlleuses, dangereuses & presque infaisable me manquait énormément, je préférais rester ici, à protéger mes arrières & à ne prendre aucune risque pour mes proches ... comme j'avais pu le faire il y a deux ans. Se souvenir me fit grimacer et après de longue minutes sur l'eau chaude, j'attrapais une serviette & me séchais. Il était encore très tôt mais j'avais envie de prendre mon temps ce matin & pour une fois j'allais avoir l'occasion de prendre un bon café au Lili's. Comme la totalité des habitants de Bedford, le Lili's était un incontournable de la ville & surtout, vous pouvez être sur que la patronne, très physionomiste connait chacun des habitants de la ville. Un ancien ? Un revenant ? Un habitué ? Un nouveau ? Elle pourra vous cataloguer, c'est certain. Enfin sortie de la douche, j'attrapais un pantalon, un pull, un second & enfin ma paire de chaussette la plus chaude. Attrapant ma veste dans le salon, je n’oubliais pas de remplir le bol d'eau & de croquette de mon chien & de donner quelques feuilles de salades à ma petite tortue. Ma solitude se fait moindre avec eux. J'ouvris la porte, sortie dans le couloir & avant même que je n'ai pu mettre le pied dans l’ascenseur, j'entendis la porte de ma voisine s'ouvrir ... a croire qu'elle me surveillait. « Oakley, je suis désolée de vous embêter une nouvelle fois, mais mon lave linge ne veut plus s'ouvrir & j'ai peur que mes vêtements ne soit abîmés à l'intérieur » Soupirant, mais gardant mon calme & mon sourire je répondis « En fin d'après midi Mme Tully ? Je dois partir travailler là, mais je passerais sans problème ce soir ... » Son sourire me faisait peur & j'avais horreur qu'elle me regarde comme ça. Depuis que j'avais emménager ici, elle ne cessait de me draguer & trouver tous les prétexte pour me faire venir chez elle, je pariais même que sa machine à laver était remplis de sous vêtement sexy, j'allais y avoir droit ce soir .. ma gentillesse me tuerais, mais je ne pouvais m’empêcher d'accepter. Je sortie enfin de mon immeuble & n'osais même pas relevait la tête de peur de voir la tête de ma voisine à sa fenêtre.

Le Lili's coffee se trouvait tout près de chez moi, à peine 5 minutes de marche depuis la porte de mon appartement. J'y venait régulièrement & mangeait même quelques crêpes à l’œil. Il fallait dire que je connaissais Lili, la propriétaire depuis un tas d'année & je me souviens encore de toutes mes planques alors que j'étais étudiant .. généralement je venais ici avant ou après, histoire d'avoir quelque chose dans le ventre. A chaque fois, elle m'offrais café, crêpes ou pan cakes & à chaque fois, je pouvais rester des heures à passer avec elle. La devanture du Lili's Cofee était un peu vieillotte et les vitres n'étais plus aussi belle qu'avant. Alors que j'allais pousser la porte du café, mon téléphone vibra & le temps de le sortir de ma poche, j'apercu cette jolie brune que j'appréciais tant. J'entrais sans lui jeter un coup d’œil & me dirigeais directement vers le comptoir. Lili était là comme à son habitude. L'endroit était presque vide & lorsque je jetais un coup d’œil à Slade, elle s'était retourné de façon à ce que je ne vois que ses cheveux. Un petit sourire apparu sur mon visage. Je ne comprenait pas son comportement, mais étrangement, elle m'attirait bien trop à mon goût, mais ma curiosité ne pouvait résister à son côté mystérieux. Je demandais à Lili de m'apportait un café en lui montrant la table où était installé Slade. Sans hésité, je me dirigeais vers elle. « Bonjour, je peux m’asseoir ? » Honnêtement, je me fichais de son accord & avant même qu'elle est eu le temps de répondre, j'avais pris place face à elle, mon éternelle sourire en mieux de sa forme. A nouveau, elle semblait mal à l'aise & honnêtement je ne comprenais pas pourquoi. Après tout, on s'entendait très bien tous les deux, elle le savait autant que moi. A chaque fois que je la croisait,  je ne savais pas comment elle allait être avec moi ... Distante, comme aujourd'hui ? Ou alors pleine de vie, souriante & presque pleine de vie, comme le soir ou je l'avais rencontré ? « Comment tu vas ? Pas de mauvaises rencontre depuis l'autre jour ? » Je soutenais son regard, attendant sa réaction.
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K. Slade-May Maegyr
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MessageSujet: Re: (slade&oakley) + « Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.»   (slade&oakley)  + «  Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.» EmptyMar 17 Sep - 15:35

Slade-May & Oakley.
« Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. »

trente-neuf ans, j'avais trente neuf ans dans ma tête. et voilà que je me comportais comme une adolescente en manque d'envie. même quand j'avais vingt-quatre ans, je n'agissais même pas de la sorte. je n'ai jamais le genre de fille à jouer aux grandes dames, à penser qu'à faire les magasins, à passer des heures au coiffeur, chez l'esthéticienne... et là, je le faisais. je m'étais mise de dos pour me cacher, pour l'éviter, pour qu'il pense que je suis qu'une inconnue. il était bien fort que je le crois. il m'avait reconnu de dos. non, je ne pouvais pas le croire. il avait dû me voir déplacer ma chaise, il aurait dû me voir jouer à l'idiote. je me sentais encore plus honteuse, j'aurais pû avoir le rouge aux joues. « Bonjour, je peux m'asseoir ? » toute personne polie aurait posé cette question. toute personne bien constituée. je n'aurais pas pû le voir dire autre chose. « Tu...» commençais-je en ne pouvant pas finir ma phrase. il ne m'avait pas laisser le temps de dire a moindre chose. il ne m'avait laissé le temps de lui dire que je préférais rester toute seule et manger en solitaire. et pourquoi ? Slade, tu es vraiment la plus idiote, me répétait ma conscience depuis dix bonnes secondes. elle n'avait pas tord. pas tord du tout. j'avais en face de moi un type correspondant parfaitement à ce que j'aimais. il n'avait rien à jeter quand je le regardais. j'aimais tout que je voyais, j'aimais qu'il soit totalement différent de mon père, que je ne puisse rien voir lui ressemblant un tout petit peu. pourtant si on voyait les choses en face, j'avais quinze ans de plus que lui, j'étais une fille d'un patron de mafia, je n'avais pas les mains blanches et encore moins mon casier judiciaire. j'étais mauvaise pour lui. je pouvais le faire tuer. rien que de rester auprès de lui, rien que de lui parler. je le mettais en danger car mon père viendrait à le tuer, viendrait à faire la même chose qu'il a fait avec Alejandro. il ne me voulait pas marier à quelqu'un d'extérieur de la mafia, il ne voulait même pas que je fréquente un homme ordinaire. ça pourrait paraitre tellement simple de parler d'homme ordinaire, pourtant ça ne l'était pas pour moi. personne ne pouvait comprendre, personne ne le pouvait sans être passer par ma vie. il fallait avoir vécu les mêmes désastres pour faire les mêmes choix, pour prendre le même chemin. je ne pouvais même pas le regarder, je ne pouvais même pas me redresser. je pris mes couverts et coupais un bon gros morceau de pancakes avec de la chantilly. je mangeais doucement jouant à la fille qui n'avait que faire de lui. ça ne marchait même pas. il était toujours en face de moi et la serveuse lui déposa sa commande en face de lui. « comment tu vas ? pas de mauvaises rencontres depuis l'autre jour ?» on ne pouvait pas dire que notre rencontre avait été anodine. c'était même un moment plus embarrassant pour ma part. j'avais eu tellement d'entrainement dans ma vie. le combat. la survie. les armes à feu. les armes blanches. le sport. je passais des heures à parfaire tout ce qu'il fallait pour être à la hauteur de la tâche, à la hauteur de ce que voulait mon père. j'avais réussi à maitriser chaque chose, à vouloir être la meilleure pour voir de la fierté dans le regard de mon père. cependant, j'étais naïve à ce moment-là et je ne voyais pas l'autre tranchant de la lame. j'avais même eu le droit à des cours de séduction, des cours entiers pour faire craquer n'importe quel homme que ce soit dans le choix des habits, dans les gestes ou dans les paroles. je détestais ça. je détestais être cet objet. alors me dire que je n'avais pas réussi à maitriser la situation alors qu'on s'en prenait à moi, je m'en voulais. je n'étais pas si forte que je le croyais. heureusement que Oakley avait été ici. heureusement qu'il m'avait sauvé la vie car ces hommes m'auraient totalement détruites. il avait été le premier homme dans ma vie à être celui qui m'a sauvé, à être celui qui se bat pour ma défense. les autres avaient fini une balle dans le cœur. à cause de moi. je n'avais aucune envie que ça m'arrive de nouveau et je sais que la prochaine fois que ça arrivera, je serais prête. je les tuerais tous, les uns après les autres. je ferais couler le sang sous le signe de la colère mais aussi une sorte de vengeance même si j'aimerais planter mon couteau dans le corps de mon père. quelle fille je suis pour vouloir ça. c'est mon père, c'est mon sang. seulement parfois, j'aimerais que ça ne soit pas lui. je lui ressemblait trop pour être de quelqu'un d'autre. il fallait que je lève le regard. je n'avais pas le droit de parler la tête en bas, je suis polie et a trop le rejeter, jamais plus je ne le verrais. « ça va plutôt bien. » dis-je tout simplement en avalant la bouchée que je suis entrain de mâcher. je pose ma fourchette tout près de mon assiette et je prends ma tasse de café entre mes mains. la chaleur se répand dans mes mains. « aucune. maintenant, je sais que je ne dois pas prendre cette ruelle et puis je me suis armé. » il allait pensé que c'était une bombe pour lui pulvériser dans les yeux. ah non, c'était l'arme de mon frère. je n'avais pû résoudre à la laisser à Madrid. c'était le seul souvenir que j'avais de mon frère. quand je la prenais dans mes mains, je ressentais sa chaleur quand il prenait dans ses bras pour me réconforter, j'entendais encore sa voix, je fermais les yeux et il était en face de moi à me dire que j'étais sa petite sœur la plus parfaite. je lui avais toujours interdit de m'appeler comme ça et je lui en veux, car je n'ai pas été parfaite. j'aurais pû le sauver, j'aurais pû faire en sorte que tout aille bien. je bus une bonne gorgée de café. « pourquoi tu es là Oakley ? tu ne devrais pas être en face de moi, tu devrais aller travailler. il y a des choses bien plus intéressante à faire que d'être en ma compagnie, surtout que je ne suis pas d'humeur. » balançais-je assez froidement. je ne m'étais même pas aperçu du ton qu'avait pris ma voix, de la façon je pouvais me montrer froide. je ne savais même comment je devais me montrer avec lui. je ne savais plus si je devais être adorable ou bien si je devais le détester pour le repousser. j'étais sur une balance. je pouvais tellement bien gentille avec lui puis la minute d'après reprendre ce visage froide qui me caractérisait si souvent. je reprenais mes couverts afin de continuer à manger mon assiette en ayant les jambes flageolantes.   

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J. Oakley Marin
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MessageSujet: Re: (slade&oakley) + « Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.»   (slade&oakley)  + «  Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.» EmptyJeu 19 Sep - 13:55


✖ Je voyais son regard posé sur moi, un regard surpris certe, mais il y avait une autre lueur dans son regard, quelque chose que je ne pouvais pas comprendre & qui m’énervait au plus haut point. J’avais horreur de ne pas savoir ou connaitre les choses, de ne pas comprendre, de ne pas être au courant. Je détestais tout ca & j'avais toujours fait en sorte que ca n’arrive jamais. J’avais toujours eu ce côté manipulateur même lorsque j’étais enfant & que je voulais connaitre tous les secrets de mes camarades. Aujourd’hui, j’avais envie de savoir ce que Slade avait dans la tête mais elle se refermait comme une huître, elle faisait tout pour ne rien laisser paraître & honnêtement, elle était plutôt douée … ce qui m’énervait & m’amusait à la fois. Elle attrapa ces couverts & commença à manger ses pancakes, m’ignorant totalement, comme si je n’étais pas là, en face d’elle. Je savais ce qu’elle voulait faire, mais ca ne marcherait pas. Elle avait beau être têtue, je l’étais davantage. « ca va plutôt bien » dit-elle en levant les yeux vers moi. Pratiquement en même temps qu’elle, j’attrapais la tasse brûlante de café entre mes mains pour en boire une gorgée. Il n’y avait rien de meilleur qu’un café le matin, histoire de bien se réveiller, d’être en forme et depuis des années déjà, je ne pouvais m’en passer. J’en buvais à excès & on m’avait souvent dit que c’était mauvais. Aucune importance, j’adorais ça & surtout, le café était pour moi le seul moyen de rester éveillé. « Aucune. Maintenant, je sais que je ne dois pas prendre cette ruelle et puis je me suis armé. ». Je laissais échapper un petit rire. J’imaginais bien que son arme n’était autre qu’une bombe au poivre, une bombe similaire à celle que j’achetais régulièrement à ma sœur pour être certaine que rien ne lui arrive & qu’elle puisse se défendre dans le cas contraire. « Une bombe au poivre j’imagine ? C’est plutôt utile oui, il faut juste faire attention à la marque que tu achètes, certaines ne servent à rien. » Un silence s’installa entre nous tandis qu’elle continuait à prendre son petit déjeuner & que moi j’ingurgitais mon café. Je ne cessais de la fixer & je me doutais qu’elle s’en rendait compte, que ca l’énervait. Pourtant je ne m’étais pas attendu à ce qu’elle me réponde aussi froidement, comme si nous n’étions que des inconnus.. ce qui était à moitié vrai d’ailleurs. Après tout, nous ne nous étions vu que quelques rares fois & notre rencontre n’avait pas été la meilleure. Je me souvenais encore de cette soirée. Il faisait bon, il faisait chaud & comme souvent, je prenais le chemin de mon appartement à pied. Généralement, je prenais toujours le même chemin pour rentrer chez moi, mais ce soir là, j’avais dû faire un détour pour passer au tabac m’acheter des clopes. C’est en sortant du buraliste que j’avais entendu des cris & des rires dans la ruelle d’en face. Il y faisait sombre, mais ma curiosité & mon inquiétude m’avait poussé à courir jusque là-bas. J’avais tout de suite reconnu ce vicieux de Larry Brown, en train d’encourager un autre homme qui se trouvait lui-même sur une jeune femme – Slade - Dès qu’il m’avait aperçu, le vieux Brown avait déguerpit sans demander son reste & j’avais fait déguerpir tous les autres par surprise histoire de dégager la pauvre Slade. J’imaginais qu’elle avait eu la peur de sa vie. Après ça, nous avions été boire un verre, un simple verre qui avait changé un tas de chose. Elle m’attirait. Indéniablement, elle m’attirait, comme un aimant. J’aimais son sourire, ses yeux, sa voix, sa façon même de parler. Il fallait dire que ce soir là, nous avions vite oublié notre mauvaise rencontre pour parler de tout & surtout de rien. J’avais adoré discuter avec elle & cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien, aussi à l’aise avec une femme. Moi qui ne voulais plus retomber dans les bras d’une femme, j’avais lâcher cette idée le temps d’une soirée, le temps d’être avec elle. Bien sur un tas de chose m’empêcher de passer du temps avec elle & je savais qu’aucun avenir n’était possible entre nous, pourtant je ne pouvais m’empêcher d’aller la voir dès que j’en avais l’occasion. A ce jeu là, elle était meilleure que moi. M’éviter ? Elle était bien trop forte à ça. « Pourquoi tu es là Oakley ? tu ne devrais pas être en face de moi, tu devrais aller travailler. il y a des choses bien plus intéressante à faire que d'être en ma compagnie, surtout que je ne suis pas d'humeur. » Mon sourire s’effaça. Cette froideur, cette envie que je parte, j’avais horreur de ressentir ça. Je ne comprenais réellement pas ce dégoût qu’elle avait l’air de ressentir envers moi. Choqué par le ton de sa voix, je reprenais pourtant vite mes esprits. « T’as pas l’air d’humeur, ça c’est clair » Je me reculais à m’adossais à la banquette, les bras croisés, ce petit sourire revenant une nouvelle fois sur mon visage « Sois pas si désagréable, tu m’aimes bien, ça se voit, j’aimerais juste savoir ce qu’il se passe dans ta tête pour que tu soit … comme ca » A vrai dire, je n’avais aucune idée de ce qu’elle pouvait penser de moi, mais cette attirance m’encourageait encore & encore à tenter, à essayer d’enlever ce masque de froideur qu’elle s’était collé sur le visage, j’avais envie de retrouver la même Slade que ce fameux soir. Elle attrapa ses couverts une nouvelle fois, l’air impassible. Je ne supportais pas ça, comme si elle m’ignorait, ca me rendait dingue & ma patience avait des limites. Tant pis, j’avais envie d’en savoir plus sur elle. J’attrapais ma tasse de café pour en boire une nouvelle gorgée. « Dis moi, tu fais quoi après ? Tu vas travailler …. Ou faire autre chose ? » Je n’étais pas sur que ca réponse allait être véritablement franche, mais tant pis, je tentais le tout pour le tout. Ce qui était marrant c’est que je n’en connais pas plus sur elle qu’elle en connaissait sur moi. Sa vie, son métier, sa famille, je ne savais rien d’elle & ça aussi ca me rendait fou. « & pourquoi tu fais autant semblant de pas m’apprécier ? » Je fis un signe à la serveuse qui passait devant notre table, Slade m’avait donné faim et je commandais un beignet au chocolat.
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K. Slade-May Maegyr
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MessageSujet: Re: (slade&oakley) + « Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.»   (slade&oakley)  + «  Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.» EmptyJeu 19 Sep - 21:41

Slade-May & Oakley.
« Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. »

j'ai beau souvent mentit durant toute mon existence, j'ai jamais réussi à le faire correctement. il y a toujours quelque chose qui me trahit, quelque chose de tout à fait banal. je suis sûre que c'est le cas en ce moment. heureusement pour moi, Oakley ne me connait pas assez pour arriver à se rendre compte de certaines choses. je mange, je mange pour éviter de laisser quelque chose paraitre. je suis un livre ouvert selon toutes les personnes que je connais. cependant, en arrivant ici, j'ai fait des efforts, beaucoup d'effort et je me bats constamment avec. je devenais douée, bien trop douée peut-être. j'étais peut-être sur le chemin de la fille qui n'a plus rien du tout, qui ne vit pratiquement plus et qui s'interdit tous les plaisirs même les plus petits comme boire un café avec un homme. « une bombe au poivre j'imagine ? c'est plutôt utile oui, il faut juste faire attention à la marque que tu achètes, certaines ne servent à rien. » je farfouillais dans mon sac en faisant bien attention à ne pas dévoiler mon arme. je devais bien avoir une. j'avais tout un tas de conneries dans ce sac. des trucs utiles, des trucs inutiles... je savais que j'avais mis une à l'intérieur en quittant Madrid. même si j'ai beau avoir de la force, je reste une fille. une fille qui n'a pas autant de force qu'un homme surtout des hommes plus grands et plus forts. je continue encore et encore jusqu'à tomber sur un truc arrondi. ça ne peut être que ça. je jette un coup d'œil pour être sûre que c'est bien une bombe à poivre. je place en face d'Oakley pour la lui montrer, je la pousse du bout des doigts pour qu'elle soit assez proche de lui. « là tu pourras me dire si j'ai celle qu'il faut ou pas ? » dis-je en sachant que je faisais pas la bonne chose. j'étais entrain de parler, de me lancer sur un sujet qui n'était pas le meilleur. ça pouvait m'entrainer à ma perte et ma langue pouvait fourcher en disant une vérité que je ne voulais pas. parfois, il y a certaines choses qui dérapent de notre bouche sans qu'on s'en rende vraiment compte. je savais que la bombe au poivre que j'avais, marcher très bien. je l'avais déjà tester sur mon homme. ça marchait plutôt bien quand il n'y avait qu'un ennemi, seulement une bagarre, ce n'est pas facile et ça ne le serra jamais. tout en continuant de boire mon café, j'attends qu'il me réponde. j'attends qu'il me dise si ma bombe au poivre est une bonne ou pas. je n'ai pas fait le rapprochement mais comment il pourrait connaitre un truc comme ça. ce n'est pas le boulot de n'importe qui. il doit se trouver dans les forces de l'ordre, dans la police ou dans un truc dans le genre. il faut que ça tombe sur moi. il faut que la fille de mafieux tombe sur un mec qui travaille dans la police. là, ça serait encore plus drôle. c'était ça alors, je craquais à chaque fois pour des personnes à l'opposé de ma vie. ce n'était pas bon, c'était même très mauvais de fréquenter un homme comme ça. même si je déteste mon père, je ne veux que personne s'en prenne à lui. je veux être celle qui se venge en premier. je veux pouvoir défaire ma colère avant qu'il finisse en prison. en même temps, je ne suis pas sûre que quelqu'un puisse l'enfermer. il faudrait pour ça que les gens arrivent à lui mettre tout sur le dos. mon père est très doué pour faire disparaitre les traces et les preuves. il me fixe et je suis mal à l'aise. et puis je dois dire que ça m'énerve aussi. je me comportais totalement différemment que l'autre fois. l'opposé même. l'autre fois, j'étais plus agréable et j'avais vécu un moment fantastique. j'avais été dans un autre monde, dans une bulle rien que quelques heures. Oakley m'avait fait sourire, m'avait fait rire. « t'as pas l'air d'humeur, ça c'est clair.» il s'était tranquillement installé au fond de la banquette et avait remis son sourire sur son visage. j'avais beau été froide, il n'avait pas pris ses jambes à son cou. non, il restait là avec ce sourire. je ne le comprenais même pas. pourquoi vouloir s'attarder sur une fille comme moi, sur une fille qui vous rejette. « sois pas si désagréable, tu m'aimes bien, ça se voit, j'aimerais juste savoir ce qu'il se passe dans ta tête pour que tu sois ... comme ça.» et voilà, je savais bien qu'il était facile de lire en moi. il avait vu que je l'aimais bien, que j'étais attiré par lui. j'aimerais tant savoir ce qui m'avait trahit. je n'allais pas le demander parce que ça lui prouverait qu'il avait raison. oulà dans ma tête, c'était un bien grand bordel. un grand bordel dont personne n'avait envie d'aller y jeter un œil. j'engouffrais dans ma tête, c'était se perdre dans les méandres de la cruauté, du noir et du sang. il avait bien remarqué aussi mon changement de comportement. en même temps, il fallait être idiot pour ne pas s'en apercevoir. il fallait être le premier des crétins pour croire que mon comportement actuel était celui qui me caractérisait. j'étais quelqu'un de drôle, de souriante, d'agréable, de sociable et de calme quand je m'étais pas mon masque de fille de mafieux. j'étais comme je l'avais été l'autre fois avec lui. « je t'aime bien ! tu n'as pas les chevilles qui enflent par hasard. tu ne seras jamais ce qui se passe dans ma tête car ce n'est guère intéressant et c'est personnel. » j'avais changé de ton. j'étais plus calme, plus agréable. je disais les choses simplement sans une pointe d'énervement. je voulais faire la surprise par rapport à ce qu'il venait de me dire. faire croire que je l'aimais pas, que j'étais loin de craquer sur lui. c'était quitte ou double. ou il me croyait et bye bye. ou il voyait que je mentais et là je n'avais aucune de comment ça pouvait se passer. « Dis moi, tu fais quoi après ? tu vas travailler ... ou faire autre chose ?» dire la vérité ou mentir. je pouvais parfaitement dire la vérité. il ne me demandait pas ce que je faisais. j'étais ici depuis quelques semaines. c'était parfaitement normal de n'avoir aucun travail. il ne se poserait pas de questions si je venais à dire que je n'avais rien. je ne sais même pas ce que je peux faire. je suis juste allé au lycée après j'ai fait partit intégrante de la mafia. je n'ai pas eu le choix de choisir une filiale, de choisir des options, de choisir une voix. je me suis jamais demandé ce que je ferais si j'avais le choix. je n'y ai pas pensé et aujourd'hui que j'ai le choix, je suis dans le flou. et je pense être incapable de faire quelque chose. « & pourquoi tu fais autant semblant de pas m'apprécier ?» et il revenait à l'assaut avec cette question. il voulait que je craque, que je craque et que je lui dise tout. c'est ce qu'il voulait et j'étais à deux doigts de dire quelque chose. voilà pourquoi mon père disait que l'amour s'était mauvais. c'est mauvais car il a une emprise sur vous. et il avait compris ça et c'est pour cette raison qu'il m'éloignait de l'amour et qu'il voulait prendre le contrôle de mon coeur pour y mettre quelqu'un de confiance. « rien. je suis libre comme l'air. je n'ai pas encore de travail si tu veux tout savoir. » les choses ne sont pas faciles. et il va falloir que je trouve quelque chose, que je m'investisse dans quelque chose qui me plait. je peux faire ce choix. je peux choisir ce que je veux sans avoir à demander au paternel. comme j'avais du temps, je pouvais en profiter ou pas. je ne profitais pas beaucoup de ma liberté, je restais enfermé les trois quart du temps. « pourquoi tu veux savoir ? pourquoi tu as besoin de savoir des choses comme ça ? je ne dirais rien. je n'ai pas envie d'en parler et encore moins que quelqu'un le sache. » dis-je en poussant mon assiette et en calant mon dos contre le siège. j'avais cette envie de partir, de quitter le café la tête baissée. je parlais trop avec lui, je parlais beaucoup trop. je venais de lui prouver que j'avais quelque chose dans ma vie. que j'avais quelque chose de mauvais. ça allait lui mettre la puce à l'oreille, ça c'était sûr.   

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✖ J’attrape doucement la bombe qu’elle pousse vers moi du bout des doigts. J’étais plutôt surpris, assez déboussolé en fait. D’un instant à l’autre, elle changeait du tout au tout, un coup elle était très distante & me repoussait dès qu’elle le pouvait comme quelques seconde avant & juste après, elle permettait à notre conversation de continuer. Je la fixais une seconde, puis deux seconde … peut être même une seconde de plus encore. Je n’arrivais réellement pas à la comprendre & lorsque je croyais percevoir dans ses yeux une part d’innocence, une part de douceur, elle changeait du tout en tout & reprenait son masque de froideur. Depuis que je l’avais rencontré, notre relation n’avait pas changé, elle voulait, elle ne voulait pas ? Je n’en savais absolument rien. Baissant les yeux vers la bombe, j’inspectais les composants. « Oui, c’est bien, même très bien, avec ça tu es sûre de de pouvoir te défendre…  » Ce genre de poivre était très fort & se vendait dans des boutiques d’armements, spécialisé dans la défense. J’avais acheté le même genre de produit pour ma sœur, mais cette bombe là, que j’avais entre les mains semblait provenir d’une marque espagnol. J’avais passé pas mal de temps en Espagne & notamment à Madrid pour mon travail pour reconnaître chaque mot. J’étais loin de parler couramment l’espagnol & même c’était une langue que je trouvais très belle & chantante, l’Espagne me rappelais trop de mauvais souvenir, beaucoup trop d’ailleurs. Deux ans que je n’y avais plus mis les pieds & honnêtement, peu de personne serait capable de me convaincre de fouler à nouveau le sol Espagnol. Lorsque je relevais les yeux, elle portait sa tasse de café à ses lèvres & une nouvelle fois, je ne pouvais m’empêcher de la fixer avec le moins de discrétion possible. Pourtant, la discrétion est sensé être ma meilleure qualité, épier les gens s’en qu’ils s’en aperçoivent, apprendre tout de leur vie sans leur poser la moindre question, reconnaître leur sentiment rien qu’en inspectant leur geste, leur regard, le débit de leur parole. D’habitude j’étais capable de tout ça, sans faire le moindre petit effort même, mais avec elle, tout était différent, je n’arrivais pas à la cerner, je n’arrivais pas à lire en elle & je ressentais se malaise sans pouvoir l’identifier. Elle me faisait quelque chose, & ça me rendait dingue de ne pas deviner si c’était réciproque ou non. Je lui tendais en retour la bombe qu’elle attrapa & rangea au fond de son sac, comme si ce sujet était clos. « je t'aime bien ! tu n'as pas les chevilles qui enflent par hasard. tu ne seras jamais ce qui se passe dans ma tête car ce n'est guère intéressant et c'est personnel. » Aie !! Sa voix avait beau s’être adoucit, son ton & sa façon de parler semblait toujours aussi cassé à moins que ça ne soit les mots qu’elle avait employé qui ne me convenait pas. J’avais tenté & apparemment j’avais eu tord, tord d’espérer & de croire qu’elle aussi avait une attirance pour moi. Elle était si calme, si détachée, presque trop agréable pour dire ça gentiment. Vraiment, elle ne m’appréciait pas ? Alors qu’avait signifié cette soirée, qu’avait signifié ses sourires & ses rires à répétitions ? Qu’avaient signifié toutes ses conversations ? & surtout, que signifiait ce que je ressentais en ce moment même. J’avais du mal à croire à tout ça ou pour dire la vérité, je n’avais pas réellement envie d’y croire. Je gardais mon air impassible & mon caractère têtu parla pour moi « Si tu le dis »  J’accompagnais ma phrase d’un clin d’œil significatif avant d’ajouter «  Arrête de me regarder comme ça alors, on croirait vraiment que tu penses à autre chose »  Bon OK !! Je bluffais, mais tant pis, il était hors de question que je me laisse déséquilibrer par une nana trop sûre d’elle, j’avais ma fierté après tout et même si je ne croyais même plus un mot de ce que je venais d’avancer, je ne voulais en aucun cas perdre ma crédibilité & ma confiance. « Rien. Je suis libre comme l'air. Je n'ai pas encore de travail si tu veux tout savoir. »  Je rigolais, un rire nerveux peut-être, mais un rire tout de même. Je voulais tout savoir, c’était certains & si elle débuté sur cette pente là, j’étais bien partie pour connaitre tout de sa vie, elle se jetait elle-même dans la gueule du loup. « Je veux tout savoir, tu as tout compris. Je ne sais rien sur toi, ni d’où tu viens, ni ce que tu fais dans la vie, ni ce que tu viens faire ici » D’après la dernière phrase qu’elle venait de dire, le « encore » signifiait qu’elle était une nouvelle arrivante en ville. A son tour de se caler contre la banquette alors qu’elle venait de terminer son assiette. . « Pourquoi tu veux savoir ? Pourquoi tu as besoin de savoir des choses comme ça ? je ne dirais rien. je n'ai pas envie d'en parler et encore moins que quelqu'un le sache. » Que quelqu’un sache quoi ? Elle s’était vendu, j’adorais ça & ma curiosité avait de nouveau actionné le mode ON. « Parce que je suis curieux, parce que j’ai envie de te connaître & parce que tu viens de te vendre … Raconte moi, c’est quoi que tu ne veux pas que je sache » Je n’allais pas la lâcher, c’était clair, elle pouvait faire ce qu’elle voulait désormais, elle avait attisé un peu trop ma curiosité. Les bras croisées, nous nous faisions fasses. Elle était belle, très belle même, un peu trop peut-être. Je me surprenais à regarder à nouveau une femme de cette manière. Depuis le décès de ma femme, les relations que j’avais entretenues n’avaient été que physique & jamais je ne m’étais intéressé avec autant de ferveur à leur vie. Avec Slade c’était très différent. D’un côté, elle m’attirait énormément & de l’autre, il y avait cette part de mystère qui attisait cette attirance tout en jouant avec mes nerfs & ma patience. Me mordant les lèvres, j’attendais sa réponse, je ne savais pas ce qu’elle allait me répondre, je ne savais pas si elle allait me mentir ou si au contraire, elle allait être franche avec moi, je ne savais pas si nous allions reprendre cette relation agréable que nous avions débuté l’autre soir. Avec elle, je ne pouvais pas prévoir & j’avais horreur de ça. « Tu es trop mystérieuse pour moi, t’imagines même pas à quel point tu me lances un défi en étant si froide & si distante. » Elle ne le savait pas, mais elle pouvait me faire confiance, après tout, j'avais toujours été ce genre d'homme, quelqu'un sur qui on pouvait compter. Je n'osais pourtant rien dire, j'avais envie de la mettre en confiance, j'avais envie qu'elle ai la volonté de parler comme cette première fois, lorsque nous nous étions rencontré. Mon sourire ne quittait plus mon visage & je remerciais du but des lèvres la serveuse qui venait de déposé devant moi le beignet que j'avais commandé.
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MessageSujet: Re: (slade&oakley) + « Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.»   (slade&oakley)  + «  Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts.» EmptyMar 24 Sep - 12:18

Slade-May & Oakley.
« Il vient un moment dans chacune de nos vies, où le contrôle des évènements qui nous permet de rester raisonnable nous glisse entre les doigts. »

j'étais tellement tirailler par deux côtés de moi. je créais un paradoxe à l'intérieur de moi et même avec l'extérieur. je ne faisais que repousser le monde extérieur, je ne faisais que repousser les gens qui pouvaient m'aider, qui pouvait me soutenir. peut-être qu'Oakley n'est pas digne de confiance et que dès que je lui dirais que j'ai fais des choses horribles, il prendrait ses jambes à son cou. on ne peut pas vouloir d'une fille qui a sû liquider des hommes en leur envoyant une balle entre les deux yeux. je suis mauvaise. j'ai la haine, le sang et la noirceur dans mes veines. à un moment donné, ça reviendra à la charge. dès qu'on découvrira que je me cache dans les ruelles de cette ville. la paix ne sera pas éternelle. la tranquillité non plus. je n'arrive pas à ne pas lui faire la conversation. je sors ma bombe au poivre et je la pousse vers lui. « oui, c'est bien, même très bien, avec ça tu es sûre de pouvoir te défendre... » le problème, c'est que parfois, je ne réfléchissais pas vraiment en faisant quelque chose. je n'avais pas fait attention que ma bombe, je l'avais depuis que j'étais en Espagne. ce n'était pas le genre de bombe qu'on trouvait dans le coin. je m'aperçus pas de mon erreur. je rangeais ma bombe. s'il était bon spectateur, il se sera aperçut de la langue. à part si c'était le genre de personnes, à ne connaitre que sa langue maternelle et rien de plus. même si j'avais choisi un pays à l'autre bout du monde, si j'avais choisi un pays à des milliers de kilomètres, l'Espagne me manquait terriblement. entendre le son de ma langue maternelle, me rendre dans le café du coin et dévorer l'une de nos spécialités à neuf heures du matin. j'aimais me balader dans une calèche pour faire le tour de la ville quand je ne travaillais pas. partir pour une journée pour aller sur l'une des plages, rien que pour sentir la senteur marine. tant de choses me manquait. ma grand-mère me manquait. cette grand-mère qui me découpait de la pastèque en petits carrés comme j'aimais, cette grand-mère qui savait me dire les choses qu'il faut. c'est elle qui connaissait mes secrets, qui savait que j'étais amoureuse et qui n'avait jamais rien dit du tout. c'est la seule qui savait faire ce café si exquis. c'était bien la seule personne que j'aurais aimé emmener dans mes valises. en plus, elle aurait eu quinze ans de moins et j'aurais pû être près d'elle encore longtemps. maintenant qu'elle était loin de moi, je pouvais la perdre n'importe quand sans le savoir. « j'aurais pû prendre un garde du corps mais ça ne rentrait pas dans mon sac. alors j'ai opté pour une chose plus simple. » il me fixait encore. il me fixait si intensément que je me sentais vraiment mal à l'aise. d'habitude, ça me gênait pas. je ne voyais pas le mal. mais avec lui, je me sentais rougir et je n'arrêtais pas de bouger sur ma chaise. je faisais même bouger ma jambe en-dessous de la table. je m'en voulais d'avoir dit de tels mots. je m'en voulais d'avoir dit que je ne l'appréciais pas. c'était faux et j'avais réussi à faire croire le contraire si facilement. il y avait tellement de choses qui avaient montré le contraire. il ne pouvait pas s'en apercevoir vu qu'il ne connaissait pas la fille d'avant, il ne connaissait pas la façon dont j'agissais quand quelqu'un me plaisait. quand je repense à ma relation avec Alejandro, je vois la même chose devant mes yeux. encore que j'étais bien plus naïve en amour. je ne savais pas qu'on pouvait perdre quelqu'un. je me comportais ainsi. je souriais. je rigolais pour rien. « si tu le dis.» un clin d'œil et je savais qu'il allait me dire une réplique. je m'attendais à tout vu que ça avait l'air d'être son genre. je finissais ma tasse de café et je levais la main pour qu'on vienne me servir une nouvelle tasse. il m'en fallait encore une grande pour pouvoir être bien. deux tasses minimum, c'était ce que je prenais chaque matin. accro à la caféine, moi. juste un peu. « arrête de me regarder comme ça alors, on croirait vraiment que tu penses à autre chose» c'était si flagrant la façon dont j'avais tendance à le regarder. je me rendais pas vraiment compte. je n'avais pas pour habitude de regarder les gens de cette façon. je ne peux même pas dire à quoi ressemblait mon regard maintenant. il était le seul à pouvoir le voir et apparemment, il avait réussi à y déceler le fond de ma pensée. il était doué alors. il savait lire à l'intérieur des personnes mieux que je le pensais. je devrais peut-être faire attention à ce que je fais, à mes expressions, aux traits de mon visage. « et comme tu sembles lire en moi si facilement, qu'est-ce que c'est cette autre chose ? » je ne voulais pas de conversation avec lui et je voulais le faire s'éloigner de moi. cependant, j'y arrivais pas. j'arrivais pas à me taire et à mettre la distance. c'était plus fort que moi. en même temps, je voulais savoir ce qu'il pouvait bien penser de moi. « je veux tout savoir, tu es tout compris. je ne sais rien sur toi, ni d'où tu viens, ni ce que tu fais dans la vie, ni ce que tu viens faire ici.» dans l'avion, j'avais mis au point un scénario. je savais que je ne pouvais pas débarquer dans un lieu sans avoir rien à dire. je savais que si j'improvisais, j'allais rentrer dans un mur à un moment donné. je n'arriverais jamais à me souvenir de tout ce que je disais aux autres personnes. alors j'étais une fille d'un restaurateur espagnol et d'une coiffeuse. une famille ordinaire qui bouclait les fins de mois comme elle pouvait. fille unique, j'avais étudié la littérature à l'université de Madrid mais j'avais arrêté pour faire des petits boulots minables. je voulais ouvrir une pâtisserie. et je débarquais à Bedford pour changer, pour essayer de vivre mon rêve. c'était le scénario que j'avais dans ma tête, le scénario que je racontais aux gens. j'avais mis une part de vérité un peu. je ne pouvais pas éviter de parler de l'Espagne puisque quand je parlais, il m'arrivait d'avoir mon accent ou de sortir un mot en espagnol. on ne peut pas perdre ses racines d'un seul coup. « parce que je suis curieux, parce que j'ai envie de te connaître & parce que tu viens de te vendre... raconte moi, c'est quoi que tu veux pas que je sache. » j'avais cette envie de tout lui dire. de tout avouer. d'avoir enfin quelqu'un à qui je peux parler, à qui je peux raconter ce qui se passe dans ma tête, à qui je peux ne pas avoir honte de moi ou de ce que j'ai fait. j'aimerais pouvoir me glisser dans des bras d'un homme et savoir que je suis en sécurité, et que rien ne peut m'arriver ou lui arriver. quelqu'un qui puisse comprendre les erreurs de mon passé. je sais que si je n'essaye avec personne, ça n'arrivera pas. seulement, je sais que je ne peux pas faire n'importe quoi, que je ne peux pas le raconter à n'importe qui. c'est sérieux une chose comme ça. je peux finir en prison si quelqu'un va voir la police. je suis recherché en Espagne mais aussi dans d'autres pays. m'attraper serait un bon cadeau pour la police car ça les mettrait sur les traces de mon père. le moindre indice et la famille Maegyr finirait dans un fossé. « si c'est quelque chose que je veux que personne ne sache. je ne vais pas te le dire. surtout que je suis sûr que tu es flic. et si c'est le cas, je ne pourrais pas. je ne suis pas sûre que tu puisses comprendre, je ne suis pas sûre que tu puisses accepter mon passé. » j'étais à la fois réaliste et sincère. personne ne pourrait jamais me regarder droit dans les yeux après que j'ai tout dit. je pensais que ça serait plus facile de fuir, de vivre une nouvelle vie. seulement, votre vie c'est vous. votre passé est toujours là quoiqu'il arrive. votre passé revient sur le devant de la scène à tout moment. vous avez besoin d'en parler quand vous rencontrez quelqu'un, quand vous voulez la comprendre. je pris le journal que je lisais avant que Oakley arrive, je le fis glisser vers Oakley tout doucement. il pouvait comprendre tout. je n'allais tout de même pas lui donner la page exacte cependant je voulais qu'il comprenne que c'était le genre de passé qu'on lit dans le passé. « tu es trop mystérieuse pour moi, t'imagine même pas à quel point tu me lances un défi étant si froide & si distante. » entendre ça me disait qu'il aimait quelque chose en moi, que je l'attirais d'une certaine façon. j'étais un défi alors. je pouvais dire qu'être un défi, ce n'était pas non plus extraordinaire. cependant, ça me fit sourire. je portais ma tasse à mes lèvres pour boire cet autre café que j'avais commandé. « le mystère rend les choses plus excitantes. » dis-je en faisant le premier sourire depuis que j'étais rentré dans le café, le premier sourire depuis que j'étais avec lui.   

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