lüna-dylan s. princeton.
❝ pourquoi moi ? pourquoi elle ? Premier jour de travail, bonjour la vie d’adulte et adieu ma vie d’étudiante. En même temps, j’ai arrêté mes études de littérature et d’histoire pour prendre ce job de serveuse. Pas le meilleur job du monde, mais je crois être fait pour ça. Et puis le Black Cat est un endroit que j’adore. Derrière le comptoir, j’avais déjà évité plusieurs casses, un grand exploit pour moi. Il n’y avait pas grand monde ce soir-là. Tranquillement calé sur le comptoir, j’attendais de voir rentrer quelqu’un pour avoir le droit à un peu d’action. Ce n’est pas drôle quand vous ennuyez.
« Puis-je t’offrir un verre, little Princeton ? » Mon regard se posa sur l’homme assis juste en face de moi. Il me souriait d’un sourire mi-machiavélique mi-adorable. Le genre de sourire qui vous énerve et en même qui vous fascine.
« Je ne bois pas pendant que je travaille.» lançais-je un peu de manière arrogante. Je n’étais pas le genre de filles qui tombait dans les failles de ce genre de garçons. Et puis, je ne pouvais pas dire que je ne connaissais pas Luckaël. Il me connaît depuis que je suis toute petite et m’a toujours appelé Little Princeton. Il est tout le contraire de mon frère et c’est sûrement ça qui fait que leur amitié est solide comme le fer.
« Bravo. Tu es responsable. » me répondit-il en me regardant de haut en bas.
« Et tu as bien grandit. » ça faisait maintenant un bout de temps que j’étais comme ça. Mais il m’avait toujours vu comme la petite sœur de Liam, c’est sûrement pour ça.
« A vingt et un ans, j’espère bien sinon il y aurait un grave problème. Bon, qu’est-ce que tu veux ? » lui demandais-je en me redressant et en croisant mes bras sur mon torse. Le silence semblait s’installer entre nous. En faites, j’avais l’impression qu’il réfléchissait et vu l’état de ses yeux, il avait sûrement bu un peu trop avant de venir. C’est bizarre, je ne voyais pas mon frère avec lui.
« J’ai fait le pari que j’aurais un rendez-vous avec Dylan Princeton juste après son service. » dit-il avant de chavirer de sa chaise. Je me mis à rigoler avant de faire le tour pour l’aider à se dresser. Je lui fis un sourire en mordant la lèvre et en lui murmurant un petit oui. Ma pendule annonça une heure du matin. Je retirais mon tablier et me dirigeais vers la table où m’attendait Luckaël. Cela devait faire au moins deux heures qu’il attendait là. J’avais été complètement impressionné de la façon dont il avait calme et qu’il n’avait dragué aucune fille.
« Bon, on le fait ce rendez-vous. » dis-je en le regardant se lever. Il enfila sa veste et ensemble, on sortait du bar. Je dois dire que j’ai passé le rendez-vous le plus étrange qu’il soit. D’abords parce que c’était avec Luckaël et parce que je voyais une autre facette de lui. Il me raccompagna même chez moi. Sous le porche de la villa Princeton, il s’approcha de moi. C’était dangereux, trop dangereux. Il me regarda dans les yeux et approcha sa bouche de mon oreille.
« Qu’est-ce qui se passe si je t’embrasse ?» Je le regarde en souriant et en lui disant :
« Essaye et tu verras. » son corps s’approcha du miens et ces lèvres se déposèrent sur les miennes. Je ne bougeais plus. Je ne le repoussais pas me laissant emporter par la drôle de sensation qui naissait en moi à cet instant même. Il s’éloigna de moi et me regarda en touchant ma joue. Ce fut le début de notre histoire d’amour.
Première lueur du jour, j’avais passé toute la nuit sur ce banc sur la place. Ce banc signifiait tellement pour moi. C’était là où Lucka m’avait dit que notre relation était sérieuse pour lui, là où il m’avait qu’il n’irait jamais voir ailleurs. Mon œil. J’aurais prendre le chemin de la maison et me fondre dans mon lit. Pourtant, je ne ressentais rien. Plus d’envie de sommeil. Plus envie de continuer à aimer. Il avait détruit la chose la plus importante à mes yeux : mon amour pour lui. Ce n’était plus sur mon petit nuage mais en pleine tempête. Je ne lui avais rien dit. Et c’est ici que chaque matin, on se retrouvait. Il marcha sur les feuilles et je suis que c’était lui. Il m’embrassa dans le coup, je ne bronchais rien. pas même un sourire. Il s’installa à coté de moi voulant me prendre dans ses bras. Je le repoussais me mettant au bout du banc loin de lui. Je sais que si je le regardais, j’allais sombrer et laisser mon cœur prendre le dessus.
« Bon je peux savoir ce qui se passe ? » Sa voix avait tonné comme une tempête. Comment pouvait-il dire ça alors que ça faisait un bon bout de temps qu’il s’envoyait en l’air avec une autre fille. Comment pouvait-il me regarder et me dire des choses alors que c’était faux. Je me levais et cette fois, je le regardais. Je contrôlais les battements de mon cœur pour ne pas chavirer.
« Tu te fous de moi là. Tu veux savoir ce qui se passe. Et bien voilà.» Ma main heurta avec violence sa joue. Je pouvais dire que ça m’avait fait du bien. J’allais recommencer l’action mais il attrapa ma main au vol. Il m’attira contre lui pour que je sois dans ses bras. Je me retirais de son emprise. Ça ne marcherait pas. Il avait brisé mon cœur comme on brise une allumette.
« Je crois que tu as pas très bien compris. Toi et moi, c’est fini. Je ne veux plus te voir. » Il se releva essayant de poser mes mains sur mes épaules.
« Dylan, tu peux pas dire ça. » Il avait le culot de me dire ça.
« Si, parce que tu te fous de moi et tu t’envoie en l’air avec une connasse. Alors oui, je peux le dire. Tu crois quand même pas que j’allais t’applaudir et te donner une médaille.» Criais-je alors que la place commençait à se remplir petit à petit étant donné que c’était le festival de la ville. Les gens me regardaient et je n’avais que faire. De toute façon, tout le monde connaissait la vie de tout le monde. Et même si cette dispute n’avait pas eu lieu en public, tout le monde l’aurait sû.
« Peut-être que je fais ça pour une bonne raison, non ?. » Quelles raisons pouvaient-ils avoir. Je n’étais pas le genre de filles collantes, celle qui lui demande de lui dire « je t’aime » parce que non, il ne me l’avait jamais dit en six mois de relation. Alors quoi ? Qu’est-ce que je faisais de mal.
« Ne me regarde pas avec ses yeux. Je suis comme ça, c’est ma nature. » C’est sa nature et bien ce n’était pas la mienne. Je ne voulais pas d’une relation de la sorte. Non, je ne suis pas celle qui regarde son petit ami aller voir ailleurs.
« Et bien, tu peux me dire adieux. Je ne t’ai jamais rien demandé de plus. » fis-je avant de commencer à partir. Il me retient par le bras.
« Je tiens à toi Dylan. » murmura-t-il tout bas.
« Prouve-le. Dis-moi, que tu m’aimes. » Je le défiais car je savais qu’il ne disait jamais ses trois mots. Il était trop arrogant pour avoir le courage de le faire.
« Je….Je….» Je me mis à marcher puis me retournait.
« Tu vois, tu n’es même pas capable de les dire. Pourtant, c’est simple de dire je t’aime. » Je lui avais ses mots au bout de trois mois. Et je jetais un dernier regard voyant qu’il réfléchissait. Ça me déchirait le cœur de faire une telle chose. Mais parfois, il faut savoir faire ce qui est le mieux pour nous.
leevy princeton.
❝ vis ta vie à cent pour cent. Il venait de se séparer de Dylan. Et même s’il essayait de rester comme d’habitude, ça le contrarier. Et pourtant, ça ne l’empêcha d’aller rejoindre son amante. Leevy qu’il côtoyait depuis un bon moment. La première fois, ils avaient finis dans le même lit par hasard. Lucka était complètement sou, il venait voir Dylan chez elle. Personne à part Leevy. Il avait fini dans le même lit et puis c’était devenu quotidien. Leevy était devant la porte de chez elle, un sourire radieux.
« J’allais justement t’appeler. » lui dit-il en ouvrant la porte. Dès qu’ils furent dans l’appartement, Leevy se colla à lui plaquant ses mains sur son torse.
« Tu sais, je me demandes comment t’a pu fréquenter ma sœur. Elle est d’un ennui mortel. » lança-t-elle en commençant à déboutonner la chemise de son amant. Lucka fit une grimace et colla Leevy brutalement contre le mur. Elle émit un petit cri mais rigola.
« Je t’interdis de la critiquer. » murmura-t-il en attrapant les mains de la brunette et en les mettant en haut de sa tête. Leevy n’était pas aveugle, loin de là. Elle voyait très bien qu’il en pinçait pour sa grande sœur. De toute façon, ça avait toujours été comme ça. Tout le monde aime Dylan. Elle avait toujours entendu des remarques sur le fait qu’elle devrait plus se comporter comme sa sœur. Plus on lui disait ça, plus elle faisait l’inverse.
« Monsieur serait-il vraiment tombé amoureux.» rigola-t-elle en attrapant ses lèvres avec sa bouche pour l’embrasser sauvagement. Leur relation est purement sexuelle. Leevy s’amuse bien avec Luckaël et en plus, ça énerve sa sœur, ce qui rend la chose plus grandiose.
« Tu sais pas besoin de mentir. Ça se voit.» « Tais-toi. » cracha-t-il en la portant pour l’amener jusqu’à sa chambre. Luckaël est amoureux de Dylan pourtant il n’arrive pas à trouver le courage de tout avouer et de ne pas agir comme un con. Parce ce qu’il est entrain de faire, c’est bien le cas.
liam princeton.